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Biographie de Green Day

green-dayNés en 1972, Mike Dirnt et Billie Joe Armstrong se sont connus durant leur enfance dans la banlieue de San Francisco. C’est à l’âge de quatorze ans qu’ils montent leur premier groupe, Sweet Children, dans la ville californienne de Rodeo. C’est Billie qui se charge des compositions de cette formation forte de quinze membres ! Mais c’est le duo originel qui tient la vedette et, rejoint par le batteur Al Sobrante, forme un nouveau combo, Green Day.

Tre Cool

C’est en 1989 qu’arrive le premier enregistrement de Green Day, l’EP 1000 Hours. Il marque également la venue d’un nouveau batteur, John Kiftmeyer, qui n’officiera que sur le premier album, 1.039/Smoothed Out Slappy Hour, avant d’être remplacé par un jeune musicien de dix-sept ans, Tre Cool. Green Day enchaîne alors les concerts à travers les États-Unis et se forge une certaine notoriété, notamment en raison de sa puissance sur scène.

Dookie

En 1992, Kerplunk place Green Day au rang des valeurs montantes de la scène rock alternative américaine, en pleine vague grunge mais c’est surtout l’opus suivant, Dookie, qui fait décoller la carrière des jeunes fougueux. Réfugié auprès du label Reprise, le trio en écoule près de quinze millions d’exemplaires dans le monde.

Les singles Basket Case et Longview font le bonheur des radios FM et Green Day est invité à se produire au traditionnel festival de Woodstock. La jeunesse américaine adore…

Insomniac

Succès moindre mais tout de même appréciable en 1995 pour Insomniac, vendu à environ deux millions d’unités.

Green Day, qui a renoué avec un style plus proche de celui des débuts, moins commercial, n’en arpente pas moins les plateaux de télévisions et ses tournées s’effectuent toujours à guichets fermés. Ils annulent néanmoins leur tournée européenne pour cause de grosse fatigue et se consacrent à leurs familles.

Ils se remettent à l’écriture et sortent Nimrod, en 1997, mais le trio semble dans une impasse. L’album est décevant.

Warning

Le temps de la réflexion durera trois ans. En 2000, Green Day publie Warning qui s’appuie encore sur une efficace formule à trois, guitare – basse – batterie ! Il repose aussi sur des titres comme Church on Sunday et Blood, Sex and Booze, oscillant entre pop classique et rock énergique.

Un best of, comprenant deux inédits, sort en 2001 puis le groupe participe à une compilation, Peace Not War, en faveur de la paix dans le monde et contre la guerre en Irak.

American Idiot

Green Day revient dans les bacs en 2004 avec American Idiot, qui lui permet de retrouver Rob Cavallo, le producteur de “Dookie”, plus gros succès commercial du groupe. Un disque qui dénonce les ravages de l’administration Bush. Une sorte d’opéra rock que le trio voudrait transposer sur scène, un petit peu à l’image de ce qu’avait fait The Who avec “Tommy” dans les années 70.

tty2.com

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