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Biographie de La Mano Negra

mano-negraLa Mano Negra c’est avant tout l’histoire musicale de deux cousins, Manu Chao et Santiago Casaregio. Tous deux issus de familles d’immigrés espagnols, habitant Sèvres, ils sont fortement imprégnés d’une culture hispanique et fans de rock alternatif.

Influencés par des groupes comme Bérurier Noir ou Les Garçons Bouchers, ils fondent les Hot Pants dans le milieu des années 80. L’aventure tourne court, mais les deux compères sont rejoints par Antonio Chao, le frère de Manu, et créent la Mano Negra. Cette formation naît officiellement en 1987 et allie toutes sortes de références musicales.

Mala Vida

Premier album en 1988 avec Patchanka et l’énorme tube Mala vida. Saupoudrée de guitares et de rythmes latinos, la musique de la Mano Negra crée un véritable électrochoc dans le paysage musical hexagonal. Faite de rock, de salsa, de reggae, elle trouve toute sa mesure sur scène où le groupe joue en ouverture des Stray Cats lors de l’édition 1989 de la Fête de l’Humanité.

L’Europe puis l’Amérique du Sud tombent aussi sous le charme de ces petits Français qui aiment faire la fête et chantent en espagnol, en français, en anglais et en arabe ! Et ce n’est que le début d’une courte mais légendaire carrière.

Puta’s Fever

En 1989, le succès est encore plus grand pour le second opus de la Mano Negra, Puta’s Fever. Les singles King Kong Five et Pas assez de toi sont de nouveaux gros tubes.

Le troisième single, Sidi h’bibi est censuré par les radios françaises parce que chanté en arabe, en pleine guerre du Golfe !

L’album frôle le million de copies vendues, dont près de la moitié à l’étranger. Le groupe reçoit le “Bus d’Acier” en 1990, récompense suprême dans le rock tricolore, et s’offre une tournée américaine en première partie d’Iggy Pop.

King of Bongo

Mais la Mano Negra est déçue par l’univers du show-biz aux États-Unis et décide de ne plus remettre les pieds dans un pays anglo-saxon. Sûr de sa force, le groupe part à Cologne, en Allemagne, pour enregistrer son troisième opus, qu’il produit lui-même. King of Bongo arrive dans les bacs en avril 1991 et comporte son habituel lot de tubes et ce, bien que la Mano Negra refuse toute promotion.

Japon

Une grande tournée internationale est programme et résumée dans le live In The Hell Of Patchinko. Pas de show à Paris mais une multitude de dates en proche banlieue, des concerts au Mexique et au Japon, là où est capté le live, en une seule prise…

La Mano Negra ne fait décidément rien comme les autres ! La preuve lorsque le groupe se joint à la troupe de théâtre Royal de Luxe et sillonne l’Amérique du Sud à bord d’un cargo. Les plus grandes villes du continent sont visitées: Buenos Aires, Caracas, Rio de Janeiro, La Havane…

Casa Babylon

Du bateau, la Mano passe au train en 1994 en organisant “l’Expreso de Hielo”, qui emprunte notamment les voix ferrées colombiennes. Une odyssée palpitante, relatée par Ramon Chao, le père de Manu, dans le livre “Un train de glace et de feu”. Mais le périple est harassant et certains membres quittent le navire.

Ereintée par l’aventure colombienne, La Mano enregistre en 1994 son dernier album, Casa Babylon, sorte de carnet de voyages à l’image du single Santa Maradona, dédié au footballeur argentin, et des morceaux Love and Hate et Hamburger Fields. Un opus où chaque titre possède sa propre personnalité.

Manu Chao

C’est cependant le chant du cygne pour la Mano Negra qui se dissout quelques mois plus tard, sans annonce officielle. La nouvelle scène du rock français lui rend hommage en 2001 avec Mano Negra Illegal, une compilation qui reprend ses plus grands succès.

Depuis, aucune tentative de reformation n’a eu lieu et Manu Chao roule en solo. Clandestino en 1998 et Próxima estación : Esperanza en 2001 ont notamment été d’énormes succès. Il s’impose aussi désormais comme l’un des leaders de l’anti-mondialisation.

Quant à Santiago Casaregio, en 1996, il est nommé Directeur Général d’Universal Music Publishing. Il signe alors de nombreux artistes (Modjo, Bénabar, Eddy Mitchell, Faudel, Disiz, etc…).
Depuis octobre 2006, Santi a quitté Mercury pour devenir directeur de Music One, le label phonographique fondé en 2007 par TF1.

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Discographie de La Mano Negra

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